Le prologue du livre que je souhaite publier

Alors voilà, je voudrais des avis objectifs, mais étant donner que je souhaite tenter la publication du livre, je demande à ce qu'il n'y ai pas de copie et qu'une fois le texte lu et critiquer ^^ à ma demande on l'efface. N'hésiter pas, toute critique est bonne à prendre^^



Il n'y a pas de titre, je bloque dessus pour le moment



Prologue


Xamal marchait de long en large, les mains croisées dans le dos, cherchant à déchiffrer la prophétie. L’évasion du prophète l’agaçait, ses hommes le recherchaient activement mais en attendant il devrait se contenter de ce qu’il avait. La première partie du texte n’était pas rassurante, et il n’en connaîtrait la fin qu’à condition de retrouver le fuyard.

Ils se trouvaient dans la tour nord d’un château à moitié en ruine proche d’Elnath. Leur refuge pour la nuit n’était pas bien grand mais tenait encore debout. L’unique fenêtre était si sales qu’elle ne laissait passer aucune lumière extérieure, c’était pourtant un soir de pleine lune, la seule source de lumière venait d’une chandelle posée sur le sol poussiéreux, les murs de pierre étaient glacés et rendaient la pièce encore plus lugubre et inhospitalière.
Il s’arrêta, observant la silhouette cachée dans un des recoins les plus sombres, il la distinguait à peine, la pénombre étant trop grande pour y voir quoi que ce soit. Il ferma les yeux un instant, il la revoyait quelques jours avant que leur vie bascule, assise sur un banc devant leurs ferme, dans sa robe vert pâle elle était si belle, ses cheveux blond lui descendaient en cascade sur ses frêles épaules, elle souriait tout le temps, une de ses facettes qu’il aimait tant, son visage fin et ses yeux en amande couleur miel inspirait la douceur. N’étant pas riches, elle confectionnait elle-même leurs vêtements, évitant les dentelles et robes amples dont raffolaient les nobles, elle avait un style bien à elle, simple mais bien plus beau, sans doute parce qu’elle y mettait tout son cœur. Cette image surgit du passé s’effaça, laissant place à celle du présent, plus douloureuse, sa femme qui naguère était si belle, avait perdu sa joie de vivre, sa voix et sa beauté, une horrible cicatrice lui traversait le visage, il l’aimait toujours mais la souffrance qui émanait d’elle était insupportable.
« Ce qui est fait par un grand sorcier ne peux être effacé que par un autre grand sorcier, avait dit un guérisseur après l’avoir ausculté ».
Il serra les poings, il la vengerait et les forcerait à rendre la joie à celle qu’il aimait.
-Je te promets que je n’abandonnerais pas avant qu’ils payent tous, je les détruirais un à un et tout ceux qui ce mettrons sur mon chemin le payeront de leurs vie. Promit-il avant de se remettre à marcher.
Il n’eut pour réponse qu’un bruit sourd sortie de la gorge de la jeune femme, mais il ne vit pas les larmes qui coulaient sur ses joues, comment raisonner un homme brisé par le chagrin, pendant quelques temps elle aussi avait souhaitée se venger mais la peur de le perdre lui avait rendu la raison. Jamais ils ne pourraient ne serait-ce qu’approcher le grand conseil, si peu de gens avaient les mêmes convictions qu’eux, entrer en guerre était un pur suicide.

À sa demande, Jérémie vint s’agenouiller devant son maître, et attendit n’osant pas interrompre les pensés du puissant sorcier. Un vent glacial venant de la porte laissée ouverte lui donna la chair de poule levant la poussière et lui chatouillant les narines, ce qui n’arrangeait pas son malaise.
Après quelques minutes, Xamal finit par se calmer. Il prit la seule chaise encore en bon état et s’y installa.
- « La prophétie parle des filles Sewell, peu importe la suite, j’en sais assez pour le moment, débarrassons nous d’elles… »
- Nous ne sommes pas assez nombreux Maître, dit humblement le serviteur. S’en prendre aux enfants serait de la folie. Si nous les tuons, ils seront sans pitié et ne nous laisseront aucun répit… »
Le jeune homme savait qu’il ne devrait pas le contredire dans l’état de nervosité ou se trouvait son maître mais il devait essayer de le convaincre de ne pas commettre l’irréparable : tuer des enfants innocents.
- « Chaque jour, nous sommes plus nombreux et les chamans ne me font pas peur. Elles sont un obstacle, sans leurs interventions, je suis sûr d’arriver enfin à me débarrasser du grand conseil. Trouve un homme pour t’aider et occupe-t-en. »
- Mais nous nous battons seulement contre leurs lois, nous n’avons jamais touchés aux enfants…
- Ne discute pas mes ordres! Ou peut-être as-tu envie de mourir? interrogea l’homme, d’un ton menaçant.
- Non, mais maître ne devenez pas comme eux … »
L’homme se leva, et d’un geste, envoya Jérémie trois mètres plus loin :
- « Je t’ai fait venir ici pour exécuter mes ordres, le reste ne te regarde en rien ! »
Le jeune homme n’eut pas le temps de se relevé que d’un revers de la main, il fut projeté contre la fenêtre qui se brisa en plusieurs morceaux, le blessant profondément au bras. Se relevant péniblement, il revint s’agenouiller devant le Maître, sans oser lever les yeux. Il remarqua qu’une personne restait en retrait et les observait dans l’ombre. Le jeune homme, qui se tenait le bras pour éviter de trop saigner, tenta de percer la noirceur du lieu, mais il ne put apercevoir que des pieds de femme. « Que fait-elle là, et pourquoi reste-t-elle à l’écart ? » se demanda-t-il.
- « As-tu compris ce que j’attends de toi? » demanda Xamal, d’une voix si douce que l’excès de colère semblait ne jamais avoir eu lieu.
- « Oui Maître, je m’en occupe immédiatement », dit Jérémie, soucieux pour sa propre vie.
- Bien. Quand ce sera fait, dit le moi.
- Oui, Maître.
-Un instant, intervint Xamal alors que le jeune homme s'éloignait déjà.
-Oui ?
-Je sais que ce que je te demande est cruel, mais nous n’avons pas le choix, et si le sacrifice de deux enfants peut nous permettre de détruire les grands sorciers, alors nous devons le faire.
-Je ferais mon devoir, même s’il me répugne » avoua le jeune homme au bord de la nausée.
Quand il ressortit, une bouffée d’air chaud le revigora un peu. Il s’éloigna rapidement, maugréant à voix basse contre son frère qui l’avait embarqué malgré lui dans une guerre qu’il n’approuvait pas. Jérémie savait pertinemment que le grand conseil avait abusé de ces pouvoirs, mais il aurait préféré rester neutre et ne pas voir tout ce sang couler.
Le jeune sorcier se demanda comment faire pour accomplir la terrible besogne. Les parents de ces deux petites filles n’allaient pas l’accueillir à bras ouverts et un combat serait sans doute inévitable. Jamais il ne ressortirait vivant d’un tel duel, Les parents étaient tous deux de grands sorciers, aucun homme serait assez fou pour le suivre sachant qui ils devraient affronter. Son bras, jusque-là douloureux, commençait à s’engourdir. Il avait perdu trop de sang et devait en premier lieu panser ses blessures. Le choc avait été violent et des débris de verre se trouvaient encore dans son bras.
La seule idée de devoir éliminer ces deux petites filles lui serrait le cœur. Il n’avait pas d’enfant, mais un neveu du même âge qu’il adorait mais si elles ne disparaissaient pas, c’était lui qui perdrait la vie et quelqu’un d’autre se chargerait de ce massacre.
Il prit le chemin d’Elnath, la petite armée de sorcier devait y être encore, parmi eux il trouverait bien de l’aide et avec un peu de chance il ferait le sale travail à sa place. Une idée surgit dans son esprit au moment où il pénétrait dans la taverne. Heureux d’avoir trouvé une échappatoire, il fit demi-tour et prit le chemin qui le menait directement chez son ami, la seule personne digne de confiance à ses yeux.

Au même instant, dans cette même taverne, Enaël tentait de passer inaperçus ; en dehors de Xamal de sa famille et du grand conseil, personne ne connaissait l’identité du prophète. Caché sous sa cape, il buvait une bière, cela lui retarderait la crise qu’il sentait monter en lui, déjà un mal de tête l’assaillit. Dans son souvenir, ces douleurs et les prophéties étaient indissociables, et chaque jour, il maudissait ce don.
- « Pas maintenant ! » gémit-il les dents serrées. Personne ne le remarquait, ils étaient tous trop occupés à boire ou à jouer.
Le village était trop proche de ses ravisseurs, les sorciers se trouvant à la table voisine faisaient partis de l’armée de Xamal, il devait partir le plus loin possible. La dernière prophétie le laissait pantois ! Il était impensable que Xamal en découvre la suite, trop de vies en dépendaient. Il savait pourquoi le sorcier noir avait déclaré la guerre au grand conseil et par la même occasion au trois quart des sorciers de Filia, malgré ses tentatives pour le lui caché. Sa souffrance avait rendu son âme si noire… Un jour Enaël choisirait son camp, mais dans l’immédiat il y avait plus urgent.

Affaiblit, il avait abandonné depuis longtemps l’idée de fuir. Mais pousser par sa dernière vision, il c’était repris et avait fuit à la première occasion sa prison au risque d’y laisser la vie, cela faisait une année qu’il était torturer par des sorciers qui eux ne se battaient que par pur plaisir.

Il décida de profiter de la nuit pour fuir sans risques cette ville. Regrettant seulement de ne pas avoir revu sa famille. Il avait disparu depuis un moment maintenant et sa famille devait le croire mort. Et maintenant, si près des retrouvailles, il fallait qu’il reparte. Reverrait-il les siens un jour ? se demanda-t-il tristement. Il pouvait les contacter, mais il refusait de mettre leur vie en péril.
Il déposa quelques pièces sur la table et mis la main dans sa poche vérifiant qu’elle y était toujours, le seul bien qui lui restait, une bague en argent, la seule chose qui comptait pour lui et qu’il destinait à celle qui un jour, le suivrais, il avait réussis à la protéger pendant tout son emprisonnement, Xamal n’ayant pas fait cas d’une simple bague porter à son doigt.
Enaël s’apprêtait à quitter la taverne quand son mal de tête se fit plus violent, dans sa tentative désespéré de faire passer la douleur il fit tomber son verre qui se brisa sous le choc.
L’un des sorciers guerrier le remarqua et vint faire face au jeune homme qui tentait désespérément de garder un pied dans la réalité, luttant contre la douleur et le flot d’images sans cohérence qui défilaient dans sa tête.
-«Vu ta taille, je dirais que tu es trop jeune pour boire de la bière, je suis de bonne humeur aujourd’hui, laisse moi t’offrir un autre verre, si tu n’a pas l’âge je t’offre du lait c’est ma tournée ! »
Les hommes qui observaient la scène se mirent à rire, se moquant ouvertement d’Enaël, mais il ne les entendait plus, il voyait bien les lèvres bouger, mais son cerveau se déconnectait de la réalité, il fallait qu’il sorte, il allait être découvert et il n’était pas question qu’il retourne dans sa geôle.
Il se leva brusquement, renversant la table, sa capuche tomba laissant voir son visage, dans son égarement il n’avait pas remarqué l’homme assis à la table des sorcier guerrier, son geôlier ! Il venait de le reconnaître ! Pourquoi n’y avait-il pas penser ?!
Tentant d’ignorer la douleur fulgurante, il se mit à courir sans s’arrêté sur plusieurs kilomètres, la douleur qui était à son paroxysme l’empêchait de réfléchir, il était trop tard quand il se rendit compte qu’il se dirigeait droit vers la falaise, il n’avait pas réussis à distancer les hommes, ses choix étaient limités ; sauter du haut de la falaise en espérant que la mort soit rapide ou être pris au risque de provoquer la mort de beaucoup plus de personnes, il n’avait pas eu l’occasion d’interpréter la prophétie avouée à Xamal, mais il savait qu’une tuerie se préparait, que ce soit Xamal ou le grand conseil qui obtienne les prophéties, cela ne changeait rien, mieux valait encore se sacrifier, il savait qu’elle survivrait et c’était le plus important, la jeune fille de ses visions qui était également la petite fille de ses souvenirs lutterais pour le bien de tous il n’en avait aucun doute.
Sans hésiter il sauta dans la vide, un coup lui vint à la tête au même instant.
« Mourir avant d’arriver en bas quelle ironie »pensa le jeune homme avant de sombrer.

Le geôlier s’approcha du bord, observant l’océan qui se déchainait contre la falaise.
-« Il est impossible qu’il ait survécu… »

Coucou !

Tu veux de la critique ? Ok ! (n'aie pas peur LOL)

Laélia a écrit:

Prologue


Xamal marchait de long en large, les mains croisées dans le dos, cherchant [en général faut éviter les "ant" en fin de verbe. C'est toi qui vois]à déchiffrer la prophétie. L’évasion du prophète l’agaçait, ses hommes le recherchaient activement mais en attendant il devrait se contenter de ce qu’il avait. [phrase trop longue, essaye de la couper en deux.]

La première partie du texte n’était pas rassurante, [pourquoi ? on veut savoir]et il n’en connaîtrait la fin qu’à condition de retrouver le fuyard. [pourquoi ?] [Il faudrait développer les raisons de tout cela, ton texte gagnerait en intérêt au tout début.]

Ils [ Qui ? On ne sait pas si tu passes à d'autres personnages, ou s'il s'agit de Xamal et du prophète. On bute d'entrée de paragraphe]se trouvaient dans la tour nord d’un château à moitié en ruine proche d’Elnath. Leur refuge pour la nuit n’était pas bien grand mais tenait encore debout. [ on ne visualise pas bien ta tour en ruines. une petite description pour la route ?]L’unique fenêtre était si sales qu’elle ne laissait passer aucune lumière extérieure, c’était pourtant un soir de pleine lune, la seule source de lumière venait d’une chandelle posée sur le sol poussiéreux, les murs de pierre étaient glacés et rendaient la pièce encore plus lugubre et inhospitalière. [OUFFF, quelle longueur ! On peine à lire cette phrase. Plus les répétitiont de "lumière"]Il [Qi ? depuis le début du paragraphe, on ne sait pas.] s’arrêta, observant la silhouette cachée dans un des recoins les plus sombres, [coupe ta phrase]il la distinguait à peine, la pénombre étant trop grande pour y voir quoi que ce soit. [retour à la ligne ?] Il ferma les yeux un instant, il la revoyait quelques jours avant que leur vie [color=blue][ne][/color]bascule, assise sur un banc devant leurs ferme, dans sa robe vert pâle elle était si belle, ses cheveux blond lui descendaient en cascade sur ses frêles épaules, elle souriait tout le temps, une de ses facettes qu’il aimait tant, son visage fin et ses yeux en amande couleur miel inspirait la douceur. [OUFFF c'est indigeste tellement c'est long. Coupe-la en plusieurs endroits, tu gagneras en fluidité.] N’étant pas riches, elle confectionnait elle-même leurs vêtements, évitant les dentelles et robes amples dont raffolaient les nobles, elle avait un style bien à elle, simple mais bien plus beau, sans doute parce qu’elle y mettait tout son cœur. [même remarque] [retour àla ligne ?]Cette image surgit du passé s’effaça, [ah, c'était un souvenir ? On n'avait pas compris avec des phrases si longues.]laissant place à celle du présent, plus douloureuse, sa femme qui naguère était si belle, avait perdu sa joie de vivre, sa voix et sa beauté, une horrible cicatrice lui traversait le visage, il l’aimait toujours mais la souffrance qui émanait d’elle était insupportable. [OUFFFFFF ! plus besoin de préciser pourquoi ? ]


« Ce qui est fait par un grand sorcier ne peux être effacé que par un autre grand sorcier, avait dit un guérisseur après l’avoir ausculté ».
Il serra les poings, il la vengerait et les forcerait à rendre la joie à celle qu’il aimait. [On change de lieu ? Elle est morte ? On ne comprend plus ]
-Je te promets que je n’abandonnerais pas avant qu’ils payent tous, je les détruirais un à un et tout ceux qui ce mettrons sur mon chemin le payeront de leurs vie. Promit-il avant de se remettre à marcher. [pour les dialogues, on ne met pas des tirets simples, mais des quadratins (grands tirets)]
Il n’eut pour réponse qu’un bruit sourd sortie de la gorge de la jeune femme, mais il ne vit pas les larmes qui coulaient sur ses joues, comment raisonner un homme brisé par le chagrin, pendant quelques temps elle aussi avait souhaitée se venger mais la peur de le perdre lui avait rendu la raison. Jamais ils ne pourraient ne serait-ce qu’approcher le grand conseil, si peu de gens avaient les mêmes convictions qu’eux, entrer en guerre était un pur suicide.
[Je crois qu'il y a un gros problème d'histoire, je n'ai rien compris à ce paragraphe. Elle est morte ou pas ? Car il y a une femme et je ne sais absolument pas si c'est elle, ou une autre. Il faudrait que tu récrives cette portion de texte.]


À sa demande, Jérémie vint s’agenouiller devant son maître, et attendit n’osant pas interrompre les pensés du puissant sorcier. Un vent glacial venant de la porte laissée ouverte lui donna la chair de poule levant la poussière et lui chatouillant les narines, ce qui n’arrangeait pas son malaise. [Aïe. Répétitions successives, je te les ai mises en évidence. Ta seconde phrase ne respire pas.]
Après quelques minutes, Xamal finit par se calmer. Il prit la seule chaise encore en bon état et s’y installa.
- « La prophétie parle des filles Sewell, peu importe la suite, j’en sais assez pour le moment, débarrassons nous d’elles… » [ Alors, je trouve ce propos un peu fort, sachant que : je n'ai pas trop compris l'histoire, je ne connais rien des filles en question, ce qui ne m'atteint pas particulièrement, et je ne sais rien de la prophétie. Je me demande un peu ce qui se passe, qu'est-ce qui a engendré cela. C'est très flou.]
- Nous ne sommes pas assez nombreux Maître, dit humblement le serviteur. S’en prendre aux enfants serait de la folie. Si nous les tuons, ils seront sans pitié et ne nous laisseront aucun répit… »
Le jeune homme savait qu’il ne devrait pas le contredire dans l’état de nervosité ou se trouvait son maître mais il devait essayer de le convaincre de ne pas commettre l’irréparable : tuer des enfants innocents.
- « Chaque jour, nous sommes plus nombreux et les chamans ne me font pas peur. Elles sont un obstacle, sans leurs interventions, je suis sûr d’arriver enfin à me débarrasser du grand conseil. Trouve un homme pour t’aider et occupe-t-en. »
- Mais nous nous battons seulement contre leurs lois, nous n’avons jamais touchés aux enfants…
- Ne discute pas mes ordres! Ou peut-être as-tu envie de mourir? interrogea l’homme, d’un ton menaçant.
- Non, mais maître ne devenez pas comme eux … »
L’homme se leva, et d’un geste, envoya Jérémie trois mètres plus loin :
- « Je t’ai fait venir ici pour exécuter mes ordres, le reste ne te regarde en rien ! »
Le jeune homme n’eut pas le temps de se relevé que d’un revers de la main, il fut projeté contre la fenêtre qui se brisa en plusieurs morceaux, le blessant profondément au bras. Se relevant péniblement, il revint s’agenouiller devant le Maître, sans oser lever les yeux. Il remarqua qu’une personne restait en retrait et les observait dans l’ombre. Le jeune homme, qui se tenait le bras pour éviter de trop saigner, tenta de percer la noirceur du lieu, mais il ne put apercevoir que des pieds de femme. « Que fait-elle là, et pourquoi reste-t-elle à l’écart ? » se demanda-t-il.
- « As-tu compris ce que j’attends de toi? » demanda Xamal, d’une voix si douce que l’excès de colère semblait ne jamais avoir eu lieu.
- « Oui Maître, je m’en occupe immédiatement », dit Jérémie, soucieux pour sa propre vie.
- Bien. Quand ce sera fait, dit le moi.
- Oui, Maître.
-Un instant, intervint Xamal alors que le jeune homme s'éloignait déjà.
-Oui ?
-Je sais que ce que je te demande est cruel, mais nous n’avons pas le choix, et si le sacrifice de deux enfants peut nous permettre de détruire les grands sorciers, alors nous devons le faire.
-Je ferais mon devoir, même s’il me répugne » avoua le jeune homme au bord de la nausée.
Quand il ressortit, une bouffée d’air chaud le revigora un peu. Il s’éloigna rapidement, maugréant à voix basse contre son frère qui l’avait embarqué malgré lui dans une guerre qu’il n’approuvait pas. Jérémie savait pertinemment que le grand conseil avait abusé de ces pouvoirs, mais il aurait préféré rester neutre et ne pas voir tout ce sang couler.
Le jeune sorcier se demanda comment faire pour accomplir la terrible besogne. Les parents de ces deux petites filles n’allaient pas l’accueillir à bras ouverts et un combat serait sans doute inévitable. Jamais il ne ressortirait vivant d’un tel duel, Les parents étaient tous deux de grands sorciers, aucun homme serait assez fou pour le suivre sachant qui ils devraient affronter. Son bras, jusque-là douloureux, commençait à s’engourdir. Il avait perdu trop de sang et devait en premier lieu panser ses blessures. Le choc avait été violent et des débris de verre se trouvaient encore dans son bras.
La seule idée de devoir éliminer ces deux petites filles lui serrait le cœur. Il n’avait pas d’enfant, mais un neveu du même âge qu’il adorait mais si elles ne disparaissaient pas, c’était lui qui perdrait la vie et quelqu’un d’autre se chargerait de ce massacre.
Il prit le chemin d’Elnath, la petite armée de sorcier devait y être encore, parmi eux il trouverait bien de l’aide et avec un peu de chance il ferait le sale travail à sa place. Une idée surgit dans son esprit au moment où il pénétrait dans la taverne. Heureux d’avoir trouvé une échappatoire, il fit demi-tour et prit le chemin qui le menait directement chez son ami, la seule personne digne de confiance à ses yeux.


[Toute cette portion ne m'a pas convaincue, car je ne comprends pas ce qui se passe, qui sont ces gens. Par contre, je n'ai pas été spécialement ênée par la longueur de tes phrases, tu écris de manière plus fluide.]


Au même instant, dans cette même taverne, Enaël tentait de passer inaperçus ; en dehors de Xamal de sa famille et du grand conseil, personne ne connaissait l’identité du prophète. Caché sous sa cape, il buvait une bière, cela lui retarderait la crise qu’il sentait monter en lui, déjà un mal de tête l’assaillit. Dans son souvenir, ces douleurs et les prophéties étaient indissociables, et chaque jour, il maudissait ce don.
- « Pas maintenant ! » gémit-il les dents serrées. Personne ne le remarquait, ils étaient tous trop occupés à boire ou à jouer.
Le village était trop proche de ses ravisseurs, les sorciers se trouvant à la table voisine faisaient partis de l’armée de Xamal, il devait partir le plus loin possible. La dernière prophétie le laissait pantois ! Il était impensable que Xamal en découvre la suite, trop de vies en dépendaient. Il savait pourquoi le sorcier noir avait déclaré la guerre au grand conseil et par la même occasion au trois quart des sorciers de Filia, malgré ses tentatives pour le lui caché. Sa souffrance avait rendu son âme si noire… Un jour Enaël choisirait son camp, mais dans l’immédiat il y avait plus urgent.

Affaiblit, il avait abandonné depuis longtemps l’idée de fuir. Mais pousser par sa dernière vision, il c’était repris et avait fuit à la première occasion sa prison au risque d’y laisser la vie, cela faisait une année qu’il était torturer par des sorciers qui eux ne se battaient que par pur plaisir.

Il décida de profiter de la nuit pour fuir sans risques cette ville. Regrettant seulement de ne pas avoir revu sa famille. Il avait disparu depuis un moment maintenant et sa famille devait le croire mort. Et maintenant, si près des retrouvailles, il fallait qu’il reparte. Reverrait-il les siens un jour ? se demanda-t-il tristement. Il pouvait les contacter, mais il refusait de mettre leur vie en péril.
Il déposa quelques pièces sur la table et mis la main dans sa poche vérifiant qu’elle y était toujours, le seul bien qui lui restait, une bague en argent, la seule chose qui comptait pour lui et qu’il destinait à celle qui un jour, le suivrais, il avait réussis à la protéger pendant tout son emprisonnement, Xamal n’ayant pas fait cas d’une simple bague porter à son doigt.
Enaël s’apprêtait à quitter la taverne quand son mal de tête se fit plus violent, dans sa tentative désespéré de faire passer la douleur il fit tomber son verre qui se brisa sous le choc.
L’un des sorciers guerrier le remarqua et vint faire face au jeune homme qui tentait désespérément de garder un pied dans la réalité, luttant contre la douleur et le flot d’images sans cohérence qui défilaient dans sa tête.
-«Vu ta taille, je dirais que tu es trop jeune pour boire de la bière, je suis de bonne humeur aujourd’hui, laisse moi t’offrir un autre verre, si tu n’a pas l’âge je t’offre du lait c’est ma tournée ! »
Les hommes qui observaient la scène se mirent à rire, se moquant ouvertement d’Enaël, mais il ne les entendait plus, il voyait bien les lèvres bouger, mais son cerveau se déconnectait de la réalité, il fallait qu’il sorte, il allait être découvert et il n’était pas question qu’il retourne dans sa geôle.
Il se leva brusquement, renversant la table, sa capuche tomba laissant voir son visage, dans son égarement il n’avait pas remarqué l’homme assis à la table des sorcier guerrier, son geôlier ! Il venait de le reconnaître ! Pourquoi n’y avait-il pas penser ?!
Tentant d’ignorer la douleur fulgurante, il se mit à courir sans s’arrêté sur plusieurs kilomètres, la douleur qui était à son paroxysme l’empêchait de réfléchir, il était trop tard quand il se rendit compte qu’il se dirigeait droit vers la falaise, il n’avait pas réussis à distancer les hommes, ses choix étaient limités ; sauter du haut de la falaise en espérant que la mort soit rapide ou être pris au risque de provoquer la mort de beaucoup plus de personnes, il n’avait pas eu l’occasion d’interpréter la prophétie avouée à Xamal, mais il savait qu’une tuerie se préparait, que ce soit Xamal ou le grand conseil qui obtienne les prophéties, cela ne changeait rien, mieux valait encore se sacrifier, il savait qu’elle survivrait et c’était le plus important, la jeune fille de ses visions qui était également la petite fille de ses souvenirs lutterais pour le bien de tous il n’en avait aucun doute.
Sans hésiter il sauta dans la vide, un coup lui vint à la tête au même instant.
« Mourir avant d’arriver en bas quelle ironie »pensa le jeune homme avant de sombrer.

Le geôlier s’approcha du bord, observant l’océan qui se déchainait contre la falaise.
-« Il est impossible qu’il ait survécu… »

Alors, j'espère ne pas avoir été involontairement blessante. Tu as eu là un avis détaillé. Tu prends ce que tu veux et tu laisses le reste

Dans le global, je trouve que tu ne prends pas ton temps : de poser l'ambiance, de camper tes personnages dont on n'a qu'un nom (avec un peu de chance), tout va trop vite ! Respire ! Tu as le temps, tu te lances dans un roman !

Avec du travail, ton texte sera plus fluide, plus émouvant.

Voili voilou !

Salut gaby

Non pas blessante,au contraire, merci je vais retravailler le texte et je remettrais la correction en ligne ^^ il est vrai que j'abrège un peu de peur de trop en faire, en fait je suis a plus de 250 page en A4, finalement du coup j'ai trop raccourcis xD

Ah oui en effet ! Un bon petit manuscrit !

Cool alors si tu ne te vexes pas, je pense que tu vas faire bien mieux dans ta seconde version. Le truc, c'est que nous, on n'est pas dans ta tête, donc pour toi c'est super limpide, mais pas pour nous. Là est la grosse difficulté de pondre un texte bien fluide.

oui, c'est la raison pour laquelle je considère que toute critique est bonne à prendre du moment qu'elle est constructive comme la tienne ^^

C'est bien de le prendre ainsi car beaucoup de gens, même avec du constructif, s'offusquent. Ils veulent bien se laisser corriger, mais ils ne veulent pas se laisser corriger. Tu vois le truc.

oui je le vois bien, une personne m'a demander mon avis sur un texte, je lui ai dit se que je pensais et pourquoi, il l'a mal pris et m'a dit que je n'y connaissais rien, que ce que j'écrivais était nul, ect... Je lui ai dit que j'apprenais à mieux faire grâce au critique et qu'il devait en faire autant plutôt que d'être sur la défensive
.

On peut être bon critique et piètre auteur. Si tout le monde savait écrire, y'aurait moins de critiques, non ? (c'est pas péjoratif, c'est pour souligner que les deux sont différents mais peuvent aussi se compléter)

Et on peut être mauvais aux deux, ou bon aux deux.

En général, l'un aide à améliorer l'autre.

oui c'est vrai, il me semble impossible d'être objectif sur nos propre textes, ou alors il faut les laisser dans un coin et les relire après quelques temps

Et encore ! Il faut des avis, car au bout d'un moment tu ne vois plus rien, ton cerveau a enregistré ton texte d'une certaine manière et n'en démordra plus.

Je parie que tu étais satisfaite de ta version, c'est normal.

exact, mais en voyant les critiques j'ai bien vu les défauts, j'aime les défis, des demain j'y travaille pour faire encore mieux ^^

C'est une bonne chose que d'être au taquet suite à des remarques. Un énervement positif, ça risque d'être plus rythmé, du coup.

ça me permet de mieux cibler les problèmes, et oui ça donne envie de faire toujours mieux, ce qui n'est pas une corvée étant donner que j'adore ça,écrire, reprendre le texte, le modifié jusqu'à ce que l'histoire prenne forme comme la pâte à modelé xD

Bonne chance pour cette réécriture, ça va aller !

merci, j'y travaille ^^

hum question
comment ferais tu le plan d'un texte? parce que finalement mon problème est là, je ne me pose pas les bonne questions, et je ne donne pas les informations au bon endroit, trop tôt ou trop tard.

Je n'ai jamais vraiment fait de plan. Mais je verrais la chose ainsi : chapitre par chapitre, tu écris les grandes lignes de ton intrigue, afin d'avoir un fil rouge et tu le suis. Tu développes autour et c'est ainsi que se forment des vrais chapitres.