Au lycée à Toulouse,
Bernard Werber lance, à 16 ans, un journal intitulé EUPHORIE qui propose des histoires à lire dans une ambiance musicale et olfactive. Pour ce magazine, il écrit une nouvelle de sept pages avec pour thème les aventures d'une fourmilière.
Quand à 17 ans il entre à la faculté de droit, Bernard Werber s'astreint à quatre heures journalières d'écriture romanesque.
A 19 ans, à l'Institut de Criminologie de Toulouse, il découvre les mille manières de tuer et d'être tué. Il étudie la balistique et la pratique de l'autopsie. Chaque semaine, il assiste aux procès au tribunal correctionnel pour alimenter ses idées de nouvelles et de pièce de théâtre.
A 21 ans, Bernard Werber se rend à Paris et entre à l'école de journalisme : c'est à Cambrai qu'il fait son premier stage. Là, il couvre aussi bien les mariages, la météo, les accidents de voiture et les suicides de clochards que les visites de centres aérés, les escroqueries et les inaugurations de piscine.
A 22 ans, il gagne un concours de jeunes reporters, qui lui finance son premier grand reportage sur les terribles fourmis magnans de Côte-d'Ivoire. A son retour, il entre comme pigiste dans plusieurs hebdomadaires parisiens : L'Evènement du Jeudi, Le Point et VSD . Bernard Werber se fixe finalement comme journaliste scientifique au Nouvel Observateur. Il y restera six ans.
Réunissant la matière de douze années d'écriture, son ouvrage, Les Fourmis, constitue un manuscrit de 120 pages. Albin Michel prend le risque d'éditer ce « drôle de bouquin » dont les héros sont en partie des fourmis. Dans son petit studio parisien, Bernard Werber installe sur son bureau une immense fourmilière dans un aquarium de verre. Myrmécopolis, avec plus de 800 citoyennes fourmis rousses et une reine féconde : Emilie 1ère. Il observe cette fourmilière afin de trouver des idées pour Le Retour des fourmis, son deuxième roman. De leur côté ; Les Fourmis entament une carrière étrangère et sont traduits en plus de 18 langues.
Le Jour des fourmis est un succès en France. Les Fourmis, publié en livre de poche, devient le roman utilisé par les professeurs de français qui veulent donner le goût de la lecture aux élèves.
A 31 ans, Bernard Werber écrit Les Thanatonautes (mot qu'il invente en utilisant le grec thanatos, dieu de la mort et nautis, explorateur), utilisant pour cela les mythologies et diverses croyances y compris le chamanisme et les religions disparues.
Bernard Werber a 34 ans. Il publie La Révolution des fourmis, dernier volet de sa trilogie, où il décrit comment les jeunes pourraient changer le monde sans violence, en utilisant le rock n'roll, internet, et en observant les détails les plus anodins de la nature qui les entoure.
Suivront les grands succès que nous lui connaissons, le cycle des Aventuriers de la science (Le Père de nos pères en 1998, L'Ultime secret en 2001 et Le Papillon des étoiles en 2006), le cycle des anges (Les Thanatonautes en 1994 et L'Empire des Anges en 2000) et le cycle des Dieux (Nous les Dieux en 2004, Le Souffle des Dieux en 2005 et Le Mystère des Dieux en 2007), ainsi que ses autres livres, Le Livre du Voyage (1997), L'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu (2000), L'Arbre des possibles et autres histoires (2002) et la pièce de théâtre Nos amis les humains (2003).